La France est l’un des pays au monde qui accueille le plus de chiens comme animaux de compagnie. On dénombre près de 9 millions de chiens dans nos foyers français. Or, une méconnaissance de son fonctionnement et une trop grande place affective engendre de mauvais comportements à son égard. La conséquence en est une augmentation de l’obésité dans la population canine.
Les besoins nutritionnels
Tout comme nous, les chiens ont des besoins énergétiques en fonction de leur poids de forme, de leur âge (chiot, troisième âge, fleur de l’âge), de leur situation de vie (chasseur, femelle en gestation puis lactation …).
Outre les apports nutritionnels quantitatifs (les calories), la nourriture doit aussi apporter certains éléments qualitatifs : les protéides, les lipides et les glucides jouent un rôle primordial dans l’édification et l’entretien de l’organisme. La mécanique biologique complexe qui concourt à former de la matière vivante nécessite également l’adjonction de vitamines et de minéraux à l’alimentation.
Le menu type
Le menu type se compose donc de protéines, de glucides, de minéraux et de vitamines. Les protéines se trouvent dans la viande, les abats, les os, les poissons, les œufs, les laitages et dans certains végétaux (soja, maïs). Les glucides sont apportés par les céréales et les féculents (on déconseille fortement les pommes de terre et les pâtes alimentaires).
On notera que les chiens n’assimilent pas la cellulose, les légumes ont donc comme rôle d’activer les intestins. Ils n’assimilent pas non les acides aminés et doivent nécessairement les trouver dans leur nourriture grâce aux aliments protéinés. Enfin, les besoins lipidiques peuvent être couverts par les graisses contenues dans certaines viandes, poissons et végétaux et les besoins en vitamines et minéraux sont comblés par la diversité des aliments proposés, notamment dans les légumes. On oublie donc le « susucre » du café le midi et le morceau de gâteau de 4h : votre chien n’en a pas besoin et le sucre est très mauvais pour sa santé, notamment pour son coeur et ses yeux !
On peut noter que l’avancée des connaissances des besoins nutritionnels canins est principalement due à l’industrie du « pet food ». Tout comme les petits pots pour bébés ou les plats tout faits, l’évolution de notre société nous soumet à des repas de plus en plus courts et de plus en plus rapides à préparer. Les aliments préparés sont toutefois de bonne qualité et revêtent tous les besoins nutritionnels de nos amis à quatre pattes. Trois types d’aliments sont proposés : en boite, sec ou semi-humide.
Merci les industriels!
Quant à la fréquence des repas, les vétérinaires ont du mal à tomber d’accord. Pour les chiots, il est souvent conseillé de donner deux repas, un le matin et l’autre le soir, pour une meilleure digestion (des plus petites portions sont données à chaque fois).
En revanche, pour les chiens adultes, il semblerait que toutes les organisations (deux repas ou un seul repas dans la journée) aient des qualités et des défauts. En tout cas, il est rarement conseillé un seul repas le matin : le soir étant plus propice à la digestion.
La santé de votre chien? Souvent une question de bon sens…
En plus de l’obésité, on peut aussi regretter l’augmentation du tabagisme passif chez les chiens (mais aussi les chats et autres animaux de compagnie) et des pathologies l’accompagnant : cancers, troubles respiratoires, toux chronique…
Tout comme la nutrition, il s’agit souvent d’une question de bon sens pour bien traiter son chien et lui rendre tout l’amour qu’il nous porte!
