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Si les mygales hantent les mémoires et les cauchemars, c’est peut-être à cause de leur aspect velu. Mais si Freud connaissait leur comportement peu social, on ne peut que constater qu’elles ne sont pas très dangereuses pour l’homme.
L’apparence de la mygale, ou encore souvent appelée outre-Atlantique la tarentule, est possiblement pire que sa morsure. Le venin de la mygale et des mygalomoprhes est plus faible, moins puissant que celui de l’abeille et, même si une morsure est douloureuse, elle est quasiment sans danger pour les êtres humains qui n’y sont pas allergiques.
Les mygales, telle que l’espèce Brachypelma smithi, donnent en effet la chair de poule à certains en raison de leurs grands corps velus et les pattes immenses et poilues. Mais ces araignées sont inoffensives pour les humains (sauf pour une morsure douloureuse), et leur venin léger est plus faible que pour une abeille commune. Parmi les amateurs d’arachnides, les arachnophiles, ces araignées sont devenues des animaux de compagnie populaires.

Mode de biologie des mygales :

Les mygales se défont périodiquement de leurs squelettes externes dans un processus appelé la mue, ou plutôt l’ecdysis chez les araignées, ou encore l’exuvie chez certains arthropodes comme les crevettes et autres crustacés. Dans le processus, ces animaux en profitent également pour « remplacer » des organes internes, tels que les organes génitaux féminins et la muqueuse de l’estomac, et même la repousse des appendices perdus.
Il y a des centaines d’espèces de mygales trouvées dans la plupart des régions tropicales, subtropicales et arides de la planète. Elles varient en couleur et le comportement se modifie en fonction de leurs environnements spécifiques. En général, cependant, les mygales sont des fouisseurs qui vivent dans le sol comme Pterinochilus murinus ou la mygale bleue de Socotra Monocentropus balfouri. Il en existe quelques rares qui sont arboricoles.

Alimentation des mygales dans la nature :

Les mygales se déplacent lentement de manière délibérée, mais des prédateurs nocturnes accomplis. Les insectes sont leurs principales proies, mais elles savent aussi cibler du plus gros gibier, y compris les grenouilles, les crapauds, et les souris. Certaines araignées sud-américaines mangent même des oiseaux, telle que la grande Theraphosa blondi appelée « Goliath Bird-Eater Spider » en anglais et comme son nom l’indique, est donc capable de dévorer les petits oiseaux. 
 
 
Une mygale n’utilise pas de toile d’araignée pour piéger des proies, même si elle peut fabriquer un piège fait de fils pour signaler une alerte quand quelque chose se rapproche de son terrier. Ces araignées attrapent leur proie avec leurs appendices, injectent le venin paralysant, et consomment leurs malheureuses victimes avec leurs crocs. Elles sécrètent aussi des enzymes digestives pour liquéfier le corps de leurs victimes afin qu’elles puissent les sucer depuis la bouche à travers leurs ouvertures comme avec une paille… Après un repas copieux, la mygale peut ne pas avoir besoin de manger pendant un mois, et ce sera le cas de Pterinochilus lugardi par exemple.
Les mygales ont peu d’ennemis naturels, mais les guêpes parasites sont une exception formidable. Une telle guêpe paralyse une mygale avec son aiguillon et pond ses œufs sur le corps de l’araignée. Quand les œufs éclosent, les larves de guêpe vont elles-mêmes se nourrir de la mygale encore vivante. La nature n’est pas cruelle que dans un sens!
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