Les méduses font partie des créatures les plus anciennes de la Terre. Elles peuplent les océans depuis plus de 500 millions d’années et auraient aussi côtoyé les dinosaures. Voici quelques faits intéressants à propos des méduses.
Les méduses sont classées au rang des prédateurs marins. Elles paralysent leurs proies en utilisant une substance urticante.
Certaines méduses appartenant à la classe des Cubozoa, sont capables de tuer les humains.
Bien qu’elle affectionne particulièrement les eaux salées, la méduse peut aussi être trouvée dans les eaux douces et les étangs à travers le monde.
Environ 1 500 espèces de méduses ont été répertoriées, à l’aube du XXIe siècle. La plupart d’entre elles étaient des hydroméduses. Les scientifiques supposent qu’il y aurait encore plus de 300 000 espèces de méduses à découvrir dans les fonds inexplorés des océans.

La Turritopsis nutricula est une espèce de méduse qui pourrait être immortelle. En effet, les méduses appartenant à cette espèce particulière, sont capables de se régénérer et de rester en vie le plus longtemps possible. Cette méduse vit essentiellement dans la Mer des Caraïbes.
La méduse aurait commencé à exister sur Terre, il y a environ 650 000 000 d’années, au cours de l’édiacarien. Elle fait probablement partie des premiers métazoaires.
En anglais, la méduse est appelée « Jellyfish » (poisson-gelée en français). Cette appellation particulière provient du naturaliste et physicien français René-Antoine Ferchault de Réaumur, qui a étudié la Rhizostoma bleue, en 1710, aux larges de La Rochelle. Il a surnommé cette grande méduse bleutée « gelée de mer ».
L’appellation de « méduse » a ensuite été officiellement assignée par le naturaliste suédois Carl von Linné. À l’origine, le terme « méduse », qui est un nom mythologique, était utilisé par des amateurs d’histoire naturelle pour désigner une espèce d’étoile de mer.
Carl von Linné a choisi de donner ce nom aux méduses que nous connaissons aujourd’hui, car les tentacules de ces dernières lui faisaient penser à la chevelure de serpents de Méduse, la gorgone de la mythologie grecque.

La plupart des méduses se nourrissent de microplanctons capturés dans leurs tentacules. Elles peuvent aussi manger des œufs de poissons, d’autres petites méduses, des petits crustacés, et des petits poissons. Ils sont considérés comme des carnivores passifs, car ils se nourrissent surtout des petits aliments qui se retrouvent dans leurs tentacules, sans avoir à partir à la chasse.
Bien qu’elles soient de redoutables prédatrices, les méduses craignent aussi certains animaux, qui prennent plaisir à les dévorer. Parmi ces créatures mangeuses de méduses, nous pouvons citer le poisson-lune, la tortue Caouanne, la tortue Luth, le thon, l’espadon, l’albatros et le manchot. Les homards aiment aussi manger des cadavres de méduses.
L’Homme peut aussi être considéré comme un prédateur pour la méduse, car cette dernière est consommée par les humains en Corée, en Chine, ou encore au Japon.
Les effets d’une attaque de méduse sur un humain peuvent aller de la simple sensation de picotement à des vomissements, des troubles cardiaques, des crampes musculaires, des œdèmes pulmonaires, de l’hypertension et la mort.
La taille d’une méduse varie selon son espèce. Si certaines ne sont pas plus grandes qu’un dé à coudre, d’autres peuvent avoir des tentacules mesurant plus de 60 mètres de long.

Chez les méduses, les principaux mécanismes de défense sont les piqûres et le camouflage. En effet, leur corps translucide leur permet de se cacher facilement à l’approche des prédateurs.
Dans le premier épisode de la 4e saison de la série Friends, Monica a souffert d’une piqûre de méduse, et Chandler s’est porté volontaire pour l’apaiser, en utilisant son urine. Les scientifiques affirment toutefois que cette technique est totalement inefficace pour soulager une piqûre de méduse. De même, ni le vinaigre, ni l’attendrisseur de viande ne permet de réduire la douleur à la suite d’une piqûre de méduse.
Après avoir subi une piqûre de méduse dans la mer, il est préférable de sortir immédiatement de l’eau et de rincer la zone affectée avec de l’eau propre contenant du sel. L’eau salée se charge de désactiver les cellules urticantes. Vous pouvez ensuite utiliser un objet dur et plat, comme une carte de crédit, pour retirer les résidus de cellules urticantes. Il est fortement déconseillé d’utiliser de l’eau sans sel, qui ne fera que renforcer l’action urticante sur la peau. L’eau de mer ne constitue pas une option sure, car elle pourrait contenir d’autres cellules urticantes de méduses.
Les méduses possèdent un petit tube qui pend le long de leur corps. Ce tube agit à la fois comme la bouche et le tube digestif de l’animal. Chez certaines espèces de méduses, ce tube est entouré par des cellules semblables à des froufrous et à des rubans.

Les méduses ne disposent pas d’un grand tube digestif, car la stagnation des aliments dans leur organisme pourrait les alourdir et les faire couler.
Les méduses sont dépourvues de tête, de cœur, de cerveau et d’os. Leur peau est suffisamment fine pour leur permettre de respirer à travers elle.
Même si la méduse ne possède pas de cerveau, elle est capable de détecter les produits chimiques dans l’eau, les vibrations et la lumière, grâce à un système nerveux élémentaire doté de récepteurs.
Les méduses sont classées parmi les invertébrés. Cela signifie qu’elles sont dépourvues de squelette. L’eau constitue environ 95 % du corps d’une méduse. Ainsi, si elle est retirée de l’eau, son corps se déshydraterait aussitôt, entraînant ensuite la mort de l’animal.
Les scientifiques ont découvert que certaines espèces de méduses pouvaient vivre à plus de 9 000 mètres de profondeur sous l’eau.

Chaque année, les méduses tuent environ 100 personnes dans le monde, en particulier en Australie, en Thaïlande, en Indonésie et aux Philippines.
Certaines méduses tuent des humains en deux minutes, en provoquant un arrêt cardiaque.
Un tentacule de méduse peut encore vous piquer, même s’il est déjà séparé du reste de son corps. C’est en outre pour cette raison qu’il ne faut jamais toucher à méduse morte.
La plus petite méduse de la planète est la méduse rampante. Elle peut mesurer 0,5 mm de diamètre et se reproduit de manière asexuée, en se divisant simplement en deux.
Il existe une autre méduse minuscule, qui n’est pas plus grande qu’un ongle. Il s’agit de la méduse Irukandji. Cette méduse australienne est extrêmement toxique.
La plus grande méduse répertoriée par l’Homme, est la méduse du Nomura. Les méduses Nomura vivent essentiellement dans la Mer du Japon.

Parmi les méduses géantes, nous pouvons également citer la Stygiomedusa gigantea, qui n’a été aperçue que 115 fois au cours des 110 dernières années.
En plus des asexuées, il existe également des hermaphrodites, des mâles et des femelles chez les méduses.
L’espérance de vie des méduses est comprise entre quelques heures et quelques mois. Cependant, certaines espèces de méduses peuvent vivre jusqu’à l’âge de 30 ans. La fragilité de leur corps et la présence des prédateurs dans leur habitat naturel expliquent la courte durée de vie de cet animal. Les méduses vivant dans les aquariums ont généralement une espérance de vie supérieure par rapport aux méduses sauvages.
Les méduses sont utilisées par l’Homme pour leur collagène. Celui-ci est exploité de différentes manières, y compris pour traiter diverses maladies, telles que l’arthrite rhumatoïde.
En 2007, la prolifération des méduses en Irlande du Nord a causé la mort de plus de 100 000 poissons.
D’après les scientifiques, la prolifération des méduses serait due à plusieurs facteurs de stress, dont le changement climatique, la surexploitation des poissons ou encore la pollution.